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La Douce France de Rachid

 Un projet documentaire de Farid Haroud

 En coproduction avec France 3 Auvergne Rhône-Alpes

Diffusé sur France 3 Auvergne Rhône-Alpes le 25 novembre 2019 à 23H 15.

 

Avec le soutien du CNC, de la Procirep-Angoa, de la SACEM et de l'Institut Français d'Algérie.

 

 

La France de Rachid Taha » se raconte comme un voyage. Le voyage d’un jeune immigré maghrébin des années 70  promis à une vie d’ouvrier mais qui a construit une existence d’artiste majeur, mondialement reconnu. Pour ce périple, il nous faut un bagage mince, pareil à ceux des exilés. Une petite valise sera notre guide tout au long du film. Elle déambulera à mon poignet, sur la banquette d’une voiture ou d’un train. Quand on l’ouvrira, on découvrira que c’est un tourne-disque sur batterie. Un vinyle posé sur le plateau, le contact de l’aiguille, un craquement sonore et Rachid Taha sera là, bien vivant. Avec lui, on va ainsi voyager un peu partout, dans Lyon, la ville qui l’a vu se construire avec le groupe « Carte de séjour », mais aussi à Paris, à Londres et ailleurs. Sa « Douce France », empruntée à Charles Trenet, baignera nos rencontres avec ceux qui l’ont connu et avec ceux qu’il a inspirés.  Une valise, un Rachid, une France et le voyage est lancé, comme une quête de liberté.  

 

Le corps de la ville à Nouméa

Un documentaire dansé de Nicolas Habas

Série de 10 épisodes de 5 minutes prochainement diffusé sur NC 1ère

 

En coproduction avec AV Com et NC 1ère

 

Avec le soutien du CNC et de la Délégation au Film de Danse du Ministère de la Culture.

 

Un lieu dans la ville, un danseur seul ou en groupe, une histoire poétique de ce lieu...

Le corps de la ville à Nouméa est un documentaire dansé de 52 minutes, une balade documentaire à travers les paysages naturels et le patrimoine architectural de la Nouvelle-Calédonie. Huit chorégraphes et danseurs calédoniens vont investir huit espaces emblématiques de l’île et les mettre en dialogue avec leurs corps. Du chorégraphe contemporain RICHARD DIGOUE au hip-hop d’auteur de SOUFIANE KARIM, en passant par la tradition kanak de la troupe du WETR ou la danse classique de JULIEN LEBOULANGER, ils vont raconter l’histoire qui les lie intimement à des lieux comme les cellules du bagne de Nouville, les berges rouges du lac artificiel de Yaté, la maison de maître du château de Hagen ou la cité HLM Pierre Lanquette. Certaines séquences vont également intégrer des groupes de danseurs non professionnels.

Chaque danseur est lié à un lieu unique et singulier. Il s’agit de mettre en valeur son architecture, son histoire sociale et humaine, et de revaloriser certains lieux en apportant une nouvelle dimension à leur mémoire, un regard neuf sur l’expérience vécue par leurs usagers. Sous formes courtes et séduisantes de 8 x 6 minutes ces parenthèses poétiques sont susceptibles de parler à chacun, à commencer par les usagers du lieu. Car la chorégraphie intègre systématiquement l’éventualité d’une interaction avec les passants et, plus généralement, la ville. 

Sous l’impulsion du geste artistique, la ville s’anime, comme un organisme vivant. 

 

Fais-toi Dieu

Un documentaire d’Anne-Lise Michoud

En coproduction avec Lyon Capitale TV

 

Lauréat de la bourse Brouillon d’un rêve de la SCAM

Avec le soutien de la Région Auvergne Rhône-Alpes, du CNC et de la Procirep-Angoa.

 

Dans un contexte de fervente dévotion envers les saints les plus adulés de la ville de Mexico surgit la création de Santa Anima, un culte fictionnel qui vient perturber la relation ancestrale entre croire et créer.

Par l’intermédiaire de cette figure est célébrée l’essence même de l’homme: Créer, y compris des dieux à son image de créateur et ainsi faire dialoguer ou se frictionner deux des principaux systèmes de représentation, l’art et la religion. 

 

Au cimetière de la pellicule

Un projet documentaire de Thierno Souleymane Diallo

En coproduction avec Lagune Productions (Sénégal) et L'image d'après

 

Lauréat de la Bourse Brouillon d'un rêve de la SCAM.

Co-produit par Auvergne Rhône-Alpes Cinéma. Avec l'aide aux Cinémas du monde, l'aide au développement de la région Auvergne Rhône Alpes, le soutien de la région Centre, la Procirep-Angoa, le Fonds de la Jeune Création Francophone.

 

En 1953, Mamadou Touré réalisait Mouramani un film de 23 minutes. Pour beaucoup de personnes ce film est le premier film réalisé par un noir d'Afrique francophone. Ce film reste un mystère, tout le monde en a entendu parler mais personne ne l'a jamais vu, personne ne sait non plus où se trouve la copie s'il en reste une. Mon film, c'est cette quête.

Rechercher ce film c'est pour moi une manière de faire mon Mouramani. Et ce film parle de nos films, interroge le regard des autres sur ce que peut être le cinéma, car chez moi, en Guinée, faire du cinéma est vraiment considéré comme une perte de temps par la plupart des gens.

J’irai donc "perdre mon temps" dans la ville où Mouramani a été tourné, à dos d’âne et camera au poing pour chercher les décors dans lesquels le film aurait pu être tourné. Caméra à la main et pieds nus, j'irai dans les rues de Conakry, confrontant ma caméra à la fureur des gens qui veulent toujours lui confier leur colère. Je filmerai aussi les enfants qui pensent que faire du cinéma c’est obligatoirement mettre en scène la violence…

J’irai à la Cinémathèque Afrique de l'Institut français de Paris, pancarte au dos pour réclamer le retour de Mouramani au pays. Mais est-il là-bas ?

Si l’issu est heureuse, je ramène le film et le projette dans la seule salle qui résiste encore à Conakry. Si je rentre bredouille, tant pis, je tournerai mon propre Mouramani.

 

Fragments from Heaven

Un projet documentaire d’Adnane Baraka
En coproduction avec Alpha Ursae Minoris et Lyon Capitale TV

 

Avec le soutien du CNC, de la Région Auvergne Rhône-Alpes, de la Procirep-Angoa  de l'AFAC et de Hot docs blue ice group fund.

 

Chercher des petites pierres dans les terres désertiques peut sembler absurde, sauf si elles sont des objets cosmiques et précieux qui ont le pouvoir de changer la vie de ceux qui les trouvent… C’est le cas de Mohamed, Abderrahmane, Rachid ou Lahcen Ait Ha. 

Pour eux, ces  fragments de météorites représentent le rêve et l’espoir. Qu’ils soient motivés par la perspective de s’enrichir, posséder un objet merveilleux, survivre, ou comprendre les mystères de l’univers, cette chasse révèle une réflexion plus universelle sur l’existence.

Derrière ces morceaux de pierres célestes se cachent les fragments de la complexité humaine. Leurs quêtes vont les dévoiler.

 

De l’errance contemplative dans l’immensité aride de l’est et du sud-est marocains, à l’immersion plus intime dans les vérités de la vie, ce film est l’expression de la quête humaine.